Salon du livre de Montréal 2017

(Première partie)

C'était la 40^e édition du Salon du livre de Montréal, la semaine passée, du 15 au 20 novembre 2017. Encore une fois, j'ai pu y faire de superbes rencontres... et renouer avec de vieux amis que je n'avais à peu près pas vus depuis plus d'un an!

En 23 heures de présence au Salon, j'ai pu récolter 36 dédicaces, soit environ 1 dédicace et demie de l'heure!! ;^) Après une absence d'un an (divers aléas m'ayant tenu loin des trois gros festivals BD provinciaux, l'an passé!), j'ai vécu ce safari avec les yeux émerveillés d'un enfant devant un sapin illuminé avec une tonne de cadeaux à son pied! Et pourtant, ça n'a pas été facile, facile : du début à la toute fin, il y a eu des pépins! Des bédéistes que j'attendais avec impatience, mais qui ont eu des empêchements majeurs (Tony Valente et Mat Ordog), d'autres qui ne devaient pas être là certains jours  mais qui s'y trouvaient, finalement, avec pratiquement personne à leur table... mais je n'avais évidemment pas traîné leurs albums! Et puis, il y avait mon genou en compote, qui n'était pas tout à fait remis d'une blessure récente, et qui n'a pas beaucoup apprécié les 23 heures de pieds de grue, en attente d'une dédicace de Zep, Midam, Lamontagne, Lapierre ou Eid... Bref, rien n'a été comme je le voulais! Mais que de richesses peuvent émerger du chaos!! Le tout dans la belle lumière solaire qui égaie maintenant la grande salle de la place Bonaventure par les grandes fenêtres qui garnissent l'un des murs de côté!! ;^)

Entre autres choses, j'ai pu féliciter monsieur Normand Baillargeon, le célèbre philosophe-penseur-communicateur dont j'apprécie toujours les chroniques à la radio ou dans divers médias écrits, tel l'excellent magazine les Libraires. J'ai aussi trouvé un trou pour participer à l'indomptable dictée du Robert : un supplice délirant mais très agréable, lu par Guy Bertrand, la voix officielle du bon français radio-canadien! Sur une note plus bédéesque, j'ai aussi pu dire à monsieur Dimitri Kennes, fondateur de la maison d'éditions belge Kennes, de passage chez nous, tout le bien que je pensais de son partenariat avec les éditions québécoises les Malins, spécialisées dans le jeunesse et la BD. C'est grâce à lui si les excellentes séries de romans jeunesse la Vie compliquée de Léa Olivier et Bine sont publiées (et cartonnent!!) en Belgique... et si on les retrouve toutes deux brillamment adaptées en BD!!!

À de nombreuses reprises, lorsque je tendais ma carte de visite (celle avec mon alias numérique, l'explorateur au casque colonial, que vous retrouvez un peu partout sur ce site) à un bédéiste qui ne me (re)connaissait pas, j'ai eu le bonheur d'entendre l'expression : «Aaaah! C'est toi, ça!?!?». C'est dire combien cette signature graphique, créée par mon grand ami Marsi, est efficace... et combien ma présence sur le web, via tous les sites, forums, blogues et autres lieux informatiques qui parlent de BD, est assez remarquée! Je ne vous cacherai pas que ça me faisait, à chaque fois, un petit velours! ;^)

Bref, j'ai été très heureux de retrouver l'effervescence de ces safaris-dédicaces, avec ses courses contre la montre, ses files d'attentes interminables (qui nous permettent de jaser entre confrères : salutations à Colin, Jean, Daniel, Michel, Jean-Claude, Simon et cie)... et ses si passionnantes discussions avec les bédéistes, tous plus agréables les uns que les autres! Ça me fera grand plaisir de vous en parler plus en détail, dans les jours à venir, par l'entremise d'une fouletitude de petites chroniques (plutôt que via mes longs comptes rendus traditionnels)! Restez à l'affut car ces mini-chroniques paraîtront à un rythme assez constant... Du moins, c'est ce que je ME (et vous!) souhaite!!

À très bientôt, donc!

P.S. : Le gagnant annuel du prix de l'Association des Critiques de BD a été annoncé au cours du salon : il s'agit de l'album Louis parmi les spectres, de Fanny Britt et Isabelle Arseneault, paru chez la Pastèque. Bravo aux gagnantes, ainsi qu'aux autres nominés, soient Guy Delisle (pour son S'enfuir, récit d'un otage) et Jean-Sébastien Bérubé (pour Comment je ne suis pas devenu moine).