Mission accomplie!!
Écrit le samedi 22 août 2009 par PG Luneau
Ça y est : j’ai réussi le mandat que je m’étais donné! Chaque lettre de mes archives contient au moins une critique d’album, sinon plus!
(Bon, d’accord, il me manque le X… et il restera vide, pour le moment. J’ai bien un petit album de la série X-Men, que j’avais acheté, lorsque les films sont sortis, pour voir à quoi ressemblait la version papier, mais je n’ai pas le courage de le relire simplement pour combler un trou dans mes archives : je préfère attendre de tomber sur une bonne série débutant par la lettre X. Le hasard de la vie et des parutions m’y amènera, j’en suis sûr, ne serait-ce quand je finirai par m’attaquer à la célébrissime série XIII !)
Je m’étais donné l’été pour parvenir à mes fins… et j’y arrive pile poil! En effet, mes vacances se terminent… demain!! Si j’ai pu, en deux mois, rédiger une quarantaine de critiques, pour trente-trois séries différentes, je puis tout de suite vous dire que le rythme de parutions va ralentir sensiblement avec mon retour au travail. J’ose espérer pouvoir au moins éditer une critique par semaine. Évidemment, ça fera en sorte que chaque critique restera sur la page d’accueil du Pigeonographe plus longtemps… peut-être cela permettra-t-il à plus d’internautes de les lire, et d’y laisser des commentaires? Je le souhaite de tout cœur, car c’est toujours plaisant de tâter le pouls de notre lectorat.
Je suis assez fier du très large éventail que je vous offre. Avec le recul, je remarque que j’ai vraiment réussi à diversifier l’échantillonnage : à peu près autant de lectures ado-adulte que de lectures tout public, à peu près moitié humour, moitié autres genres littéraires, plusieurs nouvelles parutions (2008 ou 2009), mais aussi des vieux trucs qui datent un peu plus (Léonard, Yoko Tsuno, Olivier Rameau)… ou même beaucoup plus : 1915!!! J’ai touché à quelques classiques incontournables, mais aussi à des vieilleries malheureusement méconnues (comme Pythagore) et des nouveautés qui mériteraient plus de visibilité (Zappa et Tika ou Ratafia). Et parmi tout ça, j’ai réussi à intégrer deux créations québécoises, une canado-anglaise et deux américaines! Comme préambule, c’est assez complet, non?
Soyez assurés que cela s’étoffera avec le temps, prenant de plus en plus d’ampleur, jusqu’à ce que tous mes 2 500 albums actuels (et tous ceux que je me procurerai d’ici là!) soient critiqués… c’est du moins ce que je me souhaite.
Avant de vous quitter, deux petites précisions techniques : d’abord, les années. Celles qui figurent dans les données techniques ne sont pas toujours les années d’édition. En effet, je trouve personnellement plus intéressant de savoir à quelle année une BD a été réalisée que de savoir à quel moment une maison d’éditions s’est décidée à la publier (ou à la rééditer). En effet, l’année de réalisation nous permet d’avoir une petite idée du contexte social ou historique dans lequel se trouvaient les créateurs lors de leur travail, plus que la simple année d’édition. Si l’on prend le Bécassine que j’ai critiqué : je crois que le fait de savoir qu’il a été rédigé et dessiné en 1915, en pleine Grande Guerre, nous éclaire beaucoup plus que le fait qu’il ait été réédité en 1987! C’est la raison pour laquelle j’inscris la date de réalisation, quand je le peux.
Finalement, j’aimerais vous expliquer un peu mon système de cotation, sur 6 points. Plusieurs trouveront en effet étrange que la grande majorité de mes notes se situent entre 3,5 et 4,5. Pourquoi avoir choisi un système sur 6, alors? Voici le sens général que j’accorde grosso modo à ces six cotes, vous comprendrez mieux :
Je donne habituellement 1/6 à une œuvre que je suis sûr que je ne lirai jamais (genre BD d’horreur pure ou BD érotiques). Comme je ne les lirai fort probablement pas, vous ne verrez probablement jamais cette note dans ma Lucarne!!
La note 2/6, c’est pour les BD que j’aimerais lire un jour, quand je n’aurai plus rien d’autre à lire. J’attribue cette cote, par exemple, aux grands classiques qui m’intriguent (le Little Nemo original, ou les Tarzan de mon enfance…). Maintenant, je ne sais pas si vous êtes conscients de la foultitude incommensurable de livres déjà parus qui m’intéressent, sans compter ceux à paraître qui me titilleront les rétines??? Cet état de fait fera sans doute en sorte qu’il y aura fort probablement aussi peu de 2/6 dans ma Lucarne que de 1/6 !
Mon 3/6 correspond aux séries que j’aime bien lire, de temps à autres, mais pas au point d’en acheter les albums à plein prix. Celles que je me contente de me procurer en bouquineries ou à rabais. Ce sont des lectures légères, sans trop de conséquence ou, peut-être, des œuvres qui sont destinées à un lectorat plus jeune, dont je ne fais plus partie…
La note 4/6 est pour les séries que j’aime assez pour me permettre de les acheter à prix régulier. On commence à parler de séries plus intéressantes, qui commencent à valoir le détour.
Quand une série m’allume tellement qu’elle me donne envie d’en lire la suite le plus rapidement possible, j’accorde au moins 5/6. On est dans les coups de cœur, et ça c’est d’autant plus chouette que c’est assez rare. En effet, autant je suis bon public et que j’aime à peu près tout minimalement, autant il m’en faut beaucoup pour me passionner… d’où la concentration de 3,5, de 4 et de 4,5…
Pour ce qui est du 6/6, je ne sais si je vais l’accorder un jour. Je suppose qu’il s’agirait d’un récit exceptionnel dont je voudrais tellement connaître la suite que je serais prêt à me mettre en file 24 heures à l’avance pour me la procurer, le jour du lancement, et que je ne pourrais pas m’empêcher de la lire en attendant à la caisse pour la payer. Je n’ai pas souvenir d’avoir jamais attribué cette note à une série jusqu’à ce jour… mais qui sait ce que l’avenir nous réserve??
Bien sûr, ces indications restent suggestives, et je nuance le tout à l’aide des demi-points. Ainsi, une série que je trouve sympathique et qui n’aurait, en temps normal, que 3/6 peut se voir mériter 3,5 ou même 4 si son dessin est exceptionnellement réussi, selon mes goûts. Inversement, une excellente série, à laquelle je donnerai 5/6 pour la richesse du scénario, pourrait tomber à 4,5 si le dessin est plus ordinaire.
De plus, certains tomes d’une série peuvent détoner et se mériter des notes qui s’écartent de la moyenne de la série. Un bel exemple : le dernier Astérix, le Ciel lui tombe sur la tête, auquel j’attribue un très généreux 2/6, (soit 1/6 pour la merde scénaristique + 1 point pour la qualité graphique), même si plusieurs des albums de cette série se méritent entre 4 et 5,5!
Voilà, c’est ainsi que se termine ma première chronique, qui ne se veut pas babillarde… quoi que j’y babille pas mal!! C’en était plus une de présentation. D’autres se rajouteront sûrement, où je vous entretiendrai possiblement sur différents genres littéraires, sur certains auteurs ou sur mes sites préférés… bref, sur n’importe quoi qui se rattache, de près ou de loin, au fabuleux monde de la BD.
Je vous laisse en vous encourageant à venir fouiner dans les archives de ma Lucarne : comme certaines des quarante premières critiques qui s’y trouvent ne sont restées que quelques heures sur la page d’accueil avant d’être remplacées par une nouvelle, vous en avez sûrement manquées quelques unes!! N’hésitez pas à me faire part de vos impressions, vos désaccords, vos compléments d’informations ou autres… et venez le plus souvent possible faire un petit tour sur le Pîgeonographe : c’est la meilleure façon de n’y rien manquer!!
Au plaisir,
PG Luneau,
Explorateur BD
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