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#19- les Figueuleuses
#19- LES FIGUEULEUSES
Scénariste(s) : Walter Goossens dit WALT, Roland Goossens dit GOS
Dessinateur(s) : Roland Goossens dit GOS, Walter Goossens dit WALT
Éditions : Dupuis
Collection : X
Série : Khéna et le Scrameustache
Année : 1989     Nb. pages : 46
Style(s) narratif(s) : Récit à suivre
Genre(s) : Héros animalier, S.F. humoristique, Fantastique humoristique
Appréciation : 3 / 6
le Triste retour de Falzar le maléfique
Écrit le jeudi 29 mars 2012 par PG Luneau

Dans le malencontreux tome #2 de cette série, on faisait la connaissance de l’inintéressant Falzar, le maléfique Magicien de la Grande Ourse. Dans le tome #10, le Prince des Galaxiens libérait par erreur une créature engendrée par Falzar, rapidement baptisée Falzarine, qui elle-même tombait amoureuse du Renégat dans le tome #11. C’est à la suite de ces albums que les Figueuleuses, le tome #19 de la série Khéna et le Scrameustache,  s’insère.

 

La moche Falzarine n’en démord pas : elle est toujours amoureuse du Renégat, qu’elle vient visiter, tous les jours, à la prison où il purge sa peine. Mais après six mois de ce régime, la brave extraterrestre a découvert une solution à son malheur… et à la captivité de l’élu de son cœur! En effet, elle vient d’apprendre que, chez les Galaxiens, un prisonnier qui se marie est automatiquement amnistié! Elle propose donc au Renégat de l’épouser, ce que le prisonnier accepte d’emblée, bien évidemment… mais peut-être pas pour les bonnes raisons!!

 

Après les cérémonies et paperasseries d’usage, voilà le couple qui file en voyage de noces vers une île voisine, site paradisiaque où vivent les Figueuleuses, une tribu de femmes enjôleuses qui possèdent un don fascinant : celui d’exhausser le vœu de tout visiteur qui en est à son premier passage sur leur sol! Les choses se compliqueront quand la fameuse Falzarine émettra le souhait de revoir son «père spirituel»… le non moins fameux Falzar!!

 

Et oui! Encore!! On nous ramène l’horrible sorcier à tête d’urubu! Et le bougre va encore y aller de «pouvoirs magiques» tout aussi burlesques que ceux qu’il a utilisés dans le tome #2, bien évidemment! Ce n’est pas parce que Walt, le fils de Gos, s’est plus impliqué dans le scénario, en en faisant le script original, notamment, que le personnage est plus intéressant!… Mais, bon, le tout se tient quand même minimalement, et certains rebondissements font sourire, comme quand le Renégat se retrouve avec des allures de centipède!

 

Bref, un épisode assez moyen, sans plus, mais dans la lignée de la série. Il a tout pour plaire aux vrais fans… mais ce ne serait sûrement pas le premier album que je prêterais à un ami pour lui faire apprécier la série!

 

À lire aussi : toutes mes autres critiques des tomes de cette série.

 

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • quelques nouveautés dans l’univers galaxien. D’abord, de nouveaux icones pour certaines fonctions : le peintre (orné d’un pinceau), le maître de cérémonie (avec son haut-de-forme)… Puis, on rencontre nos premiers Galaxiens barbus qui ne soient pas des Grands Sages. Et on nous met en contact avec la médecine galaxienne, aux méthodes assez particulières (p. 27 et 28) : enfin un peu d’originalité, dans cet univers par trop souvent calqué sur le nôtre (voir plus bas)!

 

  • un nouveau peuple, les Figueuleuses, avec quelques coutumes intéressantes et un environnement enchanteur, qui rappelle les îles paradisiaques du Pacifique.

 

 

Ce qui m’a le plus agacé :

 

  • encore des coutumes galaxiennes trop occidentales : l’enterrement de vie de garçon, le voyage de noces, la taverne avec de gros barils de bois!! Quel manque d’innovation! Décidément, ces extraterrestres sont plus humains que bien des humains!...

 

  • le retour de Falzar, et de Falzarine, sa «création». Déjà que je n’aimais ni l’un ni l’autre, de les retrouver ensemble n’a rien pour m’emballer!

 

  • la trop grande puissance du pouvoir des Figueuleuses. Avec leur faculté d’exhausser le souhait de toute personne qui les visite pour la première fois, ces beautés divines auraient pu, en plusieurs occasions, sauver la mise et faire en sorte que Khéna, Oncle Georges ou le Scrameustache évitent certaines des catastrophes ou des malheurs qu’ils ont dû affronter lors des dix-huit premiers tomes!!? Pourquoi le Scrameustache ou les Galaxiens n’ont-ils jamais eu le réflexe de faire appel à ce pouvoir absolu, quand les malheurs les assaillaient?? J’ai de la difficulté à croire que les auteurs n’aient pas pensé à ce «léger» détail qui, du coup, mine toute la crédibilité de leur univers, tout bonnement!! Ce bien malhabile de leur part (quoique c’est le genre d’erreurs que les scripteurs de grandes séries, comme les Star Trek, font souvent, eux aussi, et qui causent malheureusement des incohérences déplorables!).

 

  • la maladroite allégorie sur le Sida!! (Désolé, mais les lignes qui suivent vont dévoiler une part de l’intrigue!) À un certain moment, quelques Figueuleuses sont envoyées en infiltration chez les Galaxiens, avec pour mission de foutre la pagaille, ce qu’elles font en embrassant tous les mâles qui se laissent éblouir par leur charme et leur épatante beauté… Ce baiser cause malheureusement chez nos petits amis verts une inflammation disgracieuse de leur antenne (comme on peut l’apercevoir sur la couverture!). Les médecins baptisent cette nouvelle maladie la Surinfection Insidueuse De l’Antenne… Remarquez l’acronyme : S.I.D.A.!! Quelle idée!? Primo, je trouve on ne peut plus opportuniste le fait d’avoir utilisé cette appellation alors que la médiatisation de ce fléau était à son apogée, au moment de la parution de l’album. Et secundo, le «clin d’œil» n’a absolument rien d’amusant! L’immunodéficience n’a rien de cocasse en soi, et la représentation qu’en font Walt et Gos, comme d’une simple petite infection qu’on attrape par un baiser, à la manière d’un feu sauvage, donne une image bien légère de cette terrible maladie virale, qui ne mérite, à mon sens, aucune banalisation. Je trouve donc ce semblant de gag fort déplacé.

 

  • l’absence d’Oncle Georges, et le peu d’importance que jouent Khéna et le Scrameustache dans tout ce récit. Avec le recul, j’ai l’impression qu’ils y tiennent un rôle somme toute très effacé.

 


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