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#CJ01- les Plus belles histoires des Castors juniors, vol.1
#CJ01- LES PLUS BELLES HISTOIRES DES CASTORS JUNIORS, VOL.1
Scénariste(s) : Carl BARKS
Dessinateur(s) : Carl BARKS, Daan JIPPES
Éditions : Glénat
Collection : Disney Hors-Série
Série : Plus belles histoires de...
Année : 1951     Nb. pages : 144
Style(s) narratif(s) : Courts récits (Comics)
Genre(s) : Aventure humoristique, Héros animalier, Humour fantaisiste, Humour naïf, Quotidien
Appréciation : 4 / 6
Disney un jour, Disney toujours...
Écrit le mercredi 18 mars 2020 par PG Luneau

Tomes lus : #CJ01- les Plus belles histoires des Castors juniors - vol. 1

               #CJ02- les Plus belles histoires des Castors juniors - vol. 2 (1952, 160 p., 3,5/6)

   #03- les Plus belles histoires de sorcières (Dess. : Carl BARKS, 1961, 3,5/6)

 

Vous ne le savez peut-être pas, mais je suis un enfant-Disney. J'ai grandi en passant tous mes samedis soirs à écouter le Merveilleux monde de Disney, qui passait en rafale des films comme Un amour de coccinelle, le Fantôme de Barbe-Noire, Un vendredi dingue, dingue, dingue, Un candidat au poil! ou l'Espion aux pattes de velour... presque tous avec Dean Jones, l'éternel premier rôle de Disney! J'ai lu, relu et rerelu des centaines de fois mes livres Disney, j'ai vu tous les dessins animés et j'en ai mémorisé à peu près toutes les chansons, surtout celles qui étaient sur les petits disques du boitier que j'ai reçu à un Noël quand j'avais 7 ou 8 ans et qui ont tourné en boucle sur mon tourne-disque pendant plus de 7 ans (je les ai encore!) !! :^0

Bref, je suis un mordu, un Disney-geek... et si je n'écris à peu près plus de critiques de BD, depuis six mois, c'est en partie parce que je devais apprendre un très long texte de théâtre, c'est vrai (inutilement, d'ailleurs, car les représentations ont été annulées, la veille de la première, Covid-19 oblige... Mais ça, c'est une autre histoire!). Mais mon mutisme est aussi grandement dû à un engouement nouveau pour cet univers qui a tant marqué mon enfance. En effet, j'ai sombré dans l'enfer de la dépendance à un petit jeu en ligne dans lequel on gère le Magic Kingdom de Disney, mascottes et manèges inclus!! J'y passe un temps faramineux (que je préfère taire, pour me garder un minimum de dignité! ;^), au détriment de mes BD et de ma chère Lucarne.

Durant le Temps des Fêtes, en décembre dernier, quand j'ai finalement trouvé un peu de temps pour me remettre à lire, j'ai choisi de suivre l'élan de ma passion... et j'ai lu des albums de Disney!! Après tout, ces comics américains ont aussi fait partie de l'enfance de bien des gens, et continuent de sévir : le célèbre Journal de Mickey est une institution, en Europe, et j'ai grandi en lisant ces comics dans les strips de différents quotidiens ou dans les tout mignons Mickey poche, que je conserve encore bien précieusement! Et puis, les personnages classiques de Disney ont à nouveau le vent dans les voiles depuis quelques années, il me semble... Depuis, en fait, que les bédéistes franco-belges peuvent s'attaquer à eux et soumettre des albums avec leur vision personnelle de ces personnages iconiques.

Pour ma part, j'ai plutôt choisi de commencer par des classiques, tous écrits par Carl Barks, l'un des vieux bonzes américains spécialisés dans l'univers donald duckien. J'ai opté pour de très beaux recueils que j'ai achetés récemment : les Plus belles histoires de Sorcières, et les Plus belles histoires des Castors juniors, tomes #1 et 2, parus chez Glénat (qui semble avoir les droits éditoriaux de tout le Disney francophone). D'autres titres existent dans cette collection (les Plus belles histoires de l'Antiquité, de Plage, de Noël, de Sports...), mais aucun n'arrive à la cheville de ces trois-là, avec leur superbe couverture métallisée!

Quoi qu'en laisse supposer le titre, celui sur les Sorcières ne nous en présente qu'une seule, la plus tenace : Miss Tick, éternelle rivale de l'Oncle Picsou. Cette cane, que je connaissais très peu, tout compte fait, m'avait toujours intrigué. J'ai pu faire plus ample connaissance avec elle grâce aux huit récits (échelonnés de 1961 - sa toute première apparition - à 1964... ce qui fait d'elle mon aînée de quelques années! ;^). J'ai bien aimé lire ses hasardeuses tentatives pour atteindre son but ultime : s'emparer du sou chanceux de Picsou, celui-là même qui, selon la légende, apporte fortune à son propriétaire! L'apport de magie et de fantastique inhérents à la profession de cette méchante ajoute une nouvelle dimension à l'univers disneyen. Mais j'avoue qu'au bout du compte, je demeure ambivalent. Miss Tick est cool, mais sans plus... D'ailleurs, sa quête même n'est-elle pas plutôt paradoxale? Elle gaspille des millions pour s'accaparer d'un sou qui devrait lui apporter... la richesse!?!

Au bout du compte, et contre toute attente, les deux tomes sur les Castors juniors m'ont paru plus sympathiques... peut-être parce qu'ils m'ont permis de me replonger dans mes souvenirs du temps où je faisais du scoutisme... Au total, 22 récits (datés de 1951 à 2008, avec un trou inexpliqué entre '64 et '92!?) où Riri, Fifi et Loulou, les célèbres neveux de Donald, troquent leur casquette distinctive pour un traditionnel bonnet à la Davy Crockett. Au fil de leurs aventures, ils viennent au secours des animaux de la forêt, développent leurs habiletés de secouristes, passent toujours plus d'épreuves de mérite afin d'obtenir de plus en plus de médailles... ou rendent tout simplement service aux plus démunis de Donaldville, en vendant des chocolats ou des billets de tirage! Régulièrement, ils sont confrontés au caractère intempestif de leur oncle Donald... et à l'absence totale de conscience culturelle ou écologique de Picsou, leur grand-oncle milliardaire et, souvent, sans scrupule.

Chose certaine, j'ai été très agréablement surpris de la qualité générale des scénarii de M. Barks. Ça reste des récits simples, assez naïfs et bon enfant, mais je m'attendais à beaucoup plus de gna-gna et d'incongruité. Sur la trentaine de récits que j'ai découverts, la grande majorité avait au moins un élément original, un petit twist surprenant ou une thématique intrigante qui éveillait mon intérêt.

Bref, j'ai bien apprécié ces récits classiques, certains ayant été créés il y a plus de 60 ans! Ils m'ont donné suffisamment de plaisir pour que j'aie envie de poursuivre mes explorations avec les récits que les Italiens ont créés, dans les années 2000 (en revivifiant le graphisme de la franchise, souvent!), et ceux que les grands noms du 9e art franco-belge nous ont concoctés tout récemment. Dès 7 ans.

 

Ce qui m'a le plus agacé :

 

  • l'absence de mise en contexte éditoriale. Outre la table des matières, où l'on nous indique l'année originale de parution de chacune des histoires, c'est le néant total! Même pas de petit mot de présentation général!!? Pourquoi avoir choisi telle ou telle histoire plutôt que telle autre? Sont-ce les plus populaires, celles qui ont suscité le plus de réactions? Marquent-elles un événement particulier (première apparition d'un personnage, changement de dessinateur, etc.)? RIEN! Pire que ça: dans les deux tomes sur les Castors juniors, les différents récits ne sont mêmes pas en ordre chronologique!! POURQUOI? Et pourquoi le trou entre 1964 et 1992??!C'est vraiment décevant, de la part d'une maison d'édition aussi solide que Glénat... Leur seul apport? Les 4 dernières pages du premier tome sur les Castors juniors, où l'on nous montre les 12 planches d'esquisses du récit Embouteillés! que Barks a remises au début des années 70, et qui ont été dessinées d'abord par Tony Strobl, à l'époque, puis reprises par Jippes en 1995. Pourquoi Jippes a-t-il dû les redessiner? On ne nous explique rien! :^0 À noter que ces croquis originaux nous permettent au moins de lire le texte en anglais... et de constater des libertés que se permettent parfois les traducteurs français! Ce petit détail était, lui, intéressant!

 

  • de manière plutôt généralisée, la finale des récits!? Autant les histoires m'ont agréablement surpris sur le plan de l'originalité et de la cohérence (je m'attendais à pire), autant un trop grand nombre d'entre elles ont une conclusion à la va-vite, trop expéditive pour être satisfaisante (8 des 30 récits, soit près du tiers!!). C'est dommage. En fait, j'imagine que le formatage imposé par les revues dans lesquelles ces histoires étaient publiées originalement y était pour beaucoup: après tout, on n'allouait qu'une dizaine de pages à monsieur Barks. Il en utilisait 9 pour construire une super histoire, mais il ne lui en restait plus qu'une seule pour boucler la boucle... d'où cette sensation de bâclage au niveau des chutes finales.:^(

 

  • la faiblesse des figurants. J'ai toujours déploré le fait que, très souvent chez Disney, les badauds et les personnages de troisième ordre étaient laissés pour compte. Visuellement, d'abord. Souvent (et c'était encore plus vrai dans les années 50 et 60), ils sont moches de chez moche, d'un style qui fait très vieillot, et de races plus qu'indistinctes. On sait tous que Mickey et Minnie sont des souris, que Donald et sa smala sont des canards... mais les passants qui marchent sur les trottoirs, autour d'eux, ce sont des quoi? Ils sont vaguement canidés, porcidés ou ursidés... ou souvent un très malhabile mélange des trois!! D'autres fois, ils sont carrément repoussants (comme ces canards À OREILLES!?, aux p.41 du tome sur les Sorcières ou p.137 du premier tome des Castors juniors). Puis, sur le plan scénographique, je trouve dommage que ces personnages de 3e ordre ne soient pas plus officiellement établis. Par exemple, dans la troupe des Castors juniors, il y a Riri, Fifi et Loulou, bien sûr, mais il y a presque toujours d'autres membres, aussi... sauf que ce ne sont jamais vraiment les mêmes! Parfois, ce sont des genres d'oursons, d'autres fois, des genres de porcelets... Et ils n'ont jamais de nom! Il y a là matière à structure, il me semble, non? Et pourquoi leur grand chef change-t-il si souvent? Parfois c'est un canard vêtu en amiral, ou un autre vêtu en ranger, puis c'est un genre d'ours vêtu en général ou en trappeur... Encore là, très peu de constance!Décevant! :^S

 

  • les ficelles, parfois grosses, dans certaines histoires. Bon, je sais, on est dans des productions de masse pour la jeunesse... Mais quand même, il y a des limites à l'acceptabilité scénaristique! Qu'une ville comme Donaldville ait les moyens de financer la construction d'une fusée qui se rendra sur le soleil (in le Corbeau fou!, tome Sorcières), ça ne me rentre pas dans la tête! Parfois, aussi, les adons sont trop nombreux: l'Excentrique Odyssée... sous le signe de Circé!, Miss Tick se déchaîne!, les Mille visages de Miss Tick!, dans le tome Sorcières, les Castors juniors perdent le Nord! dans le premier tome des Castors juniors ou S.O.S. Os en danger! dans le second), tous ces récits tombent dans ce piège! Et comment peut-il y avoir un vasistas sur le toit du building Picsou (in Noël pour Pauvreville, dans le tome des Castors junior #1), alors que ce bâtiment est supposé être impénétrable? Bref, si on ajoute à cela quelques deus ex machina désolants, on constate qu'il y a, parfois, du laisser-aller sur le plan des scénarii... :^S

 

  • la présence pas toujours très marquée des Castors juniors dans certains récits de leurs albums!? C'est le cas dans Gontran chasse la dinde (où le véritable protagoniste est plutôt Gontran Bonheur), dans la Revanche du capitaine Donald et dans Donald et Picsou sont en froid (où ce sont plutôt les Castorettes qui sont à l'honneur... ces mêmes Castorettes qui, soit dit en passant, voient le nom de leur sous-groupe passer de Rossignols à Mésanges (premier tome des Castors juniors, p.126-127) dans le même récit, pour aucune raison... Erreur du traducteur?!?:^S

 

  • la coloration, très fade... et, ma foi, le dessin, qui n'est pas toujours très fameux! Désolé si je commets un sacrilège en critiquant le dessin d'un tel bonze du 9e art, mais je persiste et signe: plusieurs vignettes présentent des personnages qui manquent grandement de finition, même pour Donald ou ses neveux (comme dans le Champion des Castors juniors, dans le second tome des Castors juniors). Les récits dessinés par Daan Jippes, qui a pris la relève de Barks, sont loin d'être parfaits eux aussi! Et pour ce qui est de la coloration, disons qu'elle tient des publications de l'époque: ces grands à-plats aux couleurs fades n'avaient absolument rien d'artistique, probablement parce qu'ils étaient souvent présentés sur du papier journal de basse qualité... Autre temps, autre mœurs! Heureusement que ça a bien changé!

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • les couvertures. Non seulement leurs illustrations sont superbes, mais la couleur du fond en est métallisée (ce qui ne se voit pas, malheureusement, sur les images que je vous ai fournies): un vert feuille puis un bleu azur pétant pour les deux tomes des Castors juniors, et un mauve profond pour celui sur Miss Tick. Ça crée un effet des plus intéressants!

 

  • plusieurs touches d'humour surprenantes. Par exemple, à la p.18 du tome sur les Sorcières, Picsou, Donald et les neveux tombent d'un avion, tous attachés au même parachute! La descente est beaucoup trop rapide! L'un d'eux de dire: «Pourvu qu'on tombe dans une carriolepleine de plumes d'oie!» Et ils atterrissent... dans une carriole remplie de plumes d'oie!?! Cette simple ligne a transformé une déplaisante exagération que j'aurais autrement déplorée en une blague au second degré qui m'a bien fait rire!

 

  • l'adaptation française. Si parfois les traductions me sont apparues étranges (j'ai pu le constater au niveau des titres des récits, par exemple, car on nous donne toujours le titre original, lorsqu'il y en avait un), d'autres fois, elles m'ont semblé bien trouvées: des noms de vedettes comme Gina Brigidaloula ou Brigitte Fardeau sont dignes d'un bon traducteur, c'est indéniable. Tout comme le titre: le Pont de la rivière Couac! Et puis, bravo pour la qualité du vocabulaire. Avec des phrases comme: «N'aidez pas ce qui geint, gémit ou halète!» ou des mots comme l'isthme de Panama ou le liniment, que personne ne viennent me dire que les BD sont des lectures faciles et sans substance!

 

  • la qualité générale des scénarii. Certains bémols mis à part, je trouve que Barks évitait efficacement les facilités, les banalités. Les péripéties vécues par ses personnages sont intéressantes, les suspenses sont assez solides et font appel à de belles idées originales. J'ai beaucoup aimé, par exemple, quand Miss Tick explique que les dieux mythologiques antiques auraient simplement été de puissants sorciers, ou quand on nous explique comment les tapis volants parviennent à voler. Ces tentatives d'explications ajoutent une certaine crédibilité à l'ensemble. Autres exemples, les idées d'épreuves que doivent surmonter les Castors juniors sont toujours différentes et judicieuses. Et puis... j'en ai appris, très sérieusement, sur la construction des ponts, dans l'épisode le Pont de la rivière Couac (tome #02 des Castors juniors) : les techniques de construction et de mathématiques appliquées présentées ici sont carrément ingénieuses! ;^)

 

  • la découverte de certains personnages. Je connaissais assez peu Gontran Bonheur, par exemple, et j'ai bien aimé sa dégaine et sa suffisance. Sa façon de venir pourrir la vie à Donald (qui en a si peu besoin!) est fort réjouissante... tant que c'est dosé. J'ai aussi trouvé que la très autoritaire Mme Ramrod et sa patrouille des Rossignols apportaient un antagonisme original aux Castors juniors, en plus d'ajouter une touche féminine non négligeable. Dommage, cependant, que ces Castorettes restent anonymes et ne soient jamais les mêmes, à l'image des autres compagnons interchangeables de Riri, Fifi et Loulou...:^(

 

  • les récurrences. J'aime tellement quand un auteur garde une certaine rigueur dans la cohérence et la continuité! Le fait que la cheftaine des Rossignols, justement, soit toujours Mme Ramrod, ça fait en sorte qu'on y croit plus! Même chose avec la Forêt noire de Donaldville ou le Limier officiel des Castors juniors: on retrouve ces éléments dans plus d'un récit, ce qui rend leur existence beaucoup plus crédible que celle des autres personnages secondaires ou tertiaires anonymes et, parfois même, informes qu'on nous présente!

 

  • les valeurs véhiculées par les Castors juniors. Qu'on le veuille ou non, ce mouvement, calqué sur le scoutisme, en prône aussi le même humanisme. Entraide, sens civique, dévouement et sensibilité à l'écologie sont toutes des valeurs qui me plaisent et auxquelles je suis très sensible en tant qu'ancien louveteau. Le grand cœur dont font preuve ces jeunes ne peut faire autrement que de réchauffer le nôtre!

 

  • les titres à rallonge des chefs des Castors juniors. Si les grands Mogols se succèdent à un rythme que je déplore, leurs appellations de plus en plus délirantes ont su me réjouir! De l'O.S.Q.E.I. (Omnipotent Superviseur de la Quête de l'Excellence Insurpassable) au T.A.S.L.L.A.B.H.C.C. (Très Admirable Sachem à la Longue Limousine et Acheteur Bénévole de l'Hypothèque sur la Cabane du Club) en passant par le grand D.É.C.I.D.E.U.R. (Dirigeant Émérite et Certifié des Interventions Directes, Entreprises d'Urgence et Ranimations), l'O.R.G.A.N.I.S.A.T.E.U.R. (Olympique Régulateur des Grandes Activités Nécessaires à l'Initiation, la Science et l'Amélioration du Tempérament, dans l'Entente, l'Unité et la Rigueur), l'É.B.O.U.E.U.R. (Entrepreneur du Balayage des Ordures Urbaines, de l'Époussiérage Utile et de la Récupération) ou tous les autres que je vous épargne, on est à même de constater que les auteurs (et les traducteurs!!) se sont royalement amusés! ;^)

 

 


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@ Marsi : En effet, je crois savoir que Rosa est celui qui, avec Barks, a mis le plus d'ordre dans le fouillis des centaines de scénaristes et dessinateurs qui ont travaillé sur le monde de Donald. C'est lui, par exemple, qui a pondu le célèbre arbre généalogique de Donald, où l'on comprend enfin les lien entre ses 3 neveux, Picsou, Popop, Gontran Bonheur, lui et tous les autres.

C'est le problème avec cette approche coopérative propre aux Américains : n'importe qui peut soumettre un récit avec n'importe quel personnage... et en y disant quasi n'importe quoi! Ça finit immanquablement par partir de tous les côtés et par manquer de cohérence!? On le voit tant dans les comics d'humour (Archie comme le tout Disney) que dans les franchises de superhéros (autant Marvel que DC). Heureusement, de temps à autre, on tombe sur des gens structurés, qui veulent orchestrer tout ça sur du moyen terme et qui veillent au grain et imposent une ligne éditoriale, le temps qu'ils sont en poste. Barks et Rosa sont de ces gars-là.

Merci pour le lien, j'y fais un saut dans les prochaines minutes!
Rédigé par pgluneau le vendredi 20 mars 2020 à 10:56


Très bonne critique Pierre Greg. Ce petit monde me rappelle bien des souvenirs alors que nous achetions ces petits formats poches de l'univers Donaldvillien.
Je t'envoie, ici, un lien qui donne accès aux éditions autrichiennes Lammerhuber; éditions qui produisent des livres MA-GNI-FI-QUES, et qui ont produit un ouvrage sur un certain Don Rosa que l'on dit successeur de ce Carl Barks. On peut y feuilleter un peu ce livre, il y a un petit vidéo de présentation et surtout, la couverture me renvoie à un certain explorateur que je connais. Bon je ne me lancerai pas dans le pourquoi et le comment de ce livre n'ayant fait aucune recherches plus approfondies (surtout que les éditions Lammerhuber publient surtout des livres à teneur "autrichiennes" ou à tout le moins "européennes" ou socio-écologiques). De surcroît, on dirait que le Don Rosa en question semble combler un manque concernant ces années vides dont tu parles. À voir.
En passant, je connais bien ces éditions car je possède deux livres de leur cru. Je te le répètes, ils sont magnifiques!
https://edition.lammerhuber.at/en/books/i-still-get-chills
Rédigé par Marsi le jeudi 19 mars 2020 à 15:46


@Arsenul : Merci, Ars! Moi aussi, j'aime bien Picsou... mais disons qu'à de nombreuses reprises, il est montré sous son pire jour, dans ces recueils! Chaque fois que les Castors juniors veulent protéger un bout de forêt ou une découverte archéologique, Picsou est là avec ses excavatrices et il ne veut rien entendre... sinon le son des pécules qu'il anticipe! Quel mufle! ;^D
Rédigé par pgluneau le jeudi 19 mars 2020 à 8:19


@ Anne des Ocreries : Oui, ces Mickey poche étaient fantastiques. J'aimais beaucoup les histoires, mais ce que j'adorais par-dessus tout, ce sont les fiches de personnages, sur la couverture arrière, et l'un des jeux qui parsemaient le bouquin : l'inspecteur Urf enquête! C'était une espèce de cocker-détective avec la casquette de Holmes, assisté d'un petit caniche noir, Puce. Il fallait, à 4 ou 5 reprises dans l'album, poursuivre une même enquête, étape par étape. Le niveau des casse-tête à résoudre était parfait pour mon âge, à l'époque!

Mais j'aimais beaucoup, aussi, les Le Saviez-vous?, les Portraits-robots et les Zoo flash... en plus des BD!! ;^) Que de souvenirs!

(Non non, t'en fais pas, je n'ai pas une mémoire si terrible : si je suis si précis, c'est que j'en ai encore quelques-uns sous la main! ;^)
Rédigé par pgluneau le jeudi 19 mars 2020 à 8:16


Carl Barks est un génie. Mon 2e est un fan de Picsou. Très bon billet! Détaillé à souhait!
Rédigé par Arsenul le mercredi 18 mars 2020 à 23:02


Ah là tu as dû bien t'amuser ! Je les lisais, moi aussi, en format " poche " carrés, ces comics, et c'étaient de chouettes lectures de vacances, qui me parlent toujours de plage, de soleil, de camping et de bruit des vagues. * soupir *
ça me donne envie de les lire, ces volumes.
Rédigé par anne des ocreries le mercredi 18 mars 2020 à 18:36




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