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#02- Voleurs d'étincelles
#02- VOLEURS D'ÉTINCELLES
Scénariste(s) : Anne-Laure Garcia dite ALGÉSIRAS
Dessinateur(s) : Anne-Laure Garcia dite ALGÉSIRAS
Éditions : Delcourt
Collection : X
Série : Candélabres
Année : 2000     Nb. pages : 48
Style(s) narratif(s) : Récit à suivre
Genre(s) : Fantastique, Quotidien, Récit psychologique, Drame familial
Appréciation : 4 / 6
les Candélabres affluent et les sentiments se troublent!
Écrit le samedi 11 février 2012 par PG Luneau

Dans ce deuxième tome de la série Candélabres, le jeune Paul Klarheit poursuit sur sa lancée : sa carrière de danseur va si bien qu’il est devenu l’étoile de sa compagnie et que son talent rayonne peu à peu hors frontières, jusque dans les grandes capitales internationales. Beau parcours, pour lui qui a été paraplégique de huit à quatorze ans!! Il est vrai que depuis que le «Candélabre» Julien Solédango lui a insufflé sa «flamme», le quotidien de Paul flirte étrangement avec le fantastique…

 

Mais qui sont réellement ces Candélabres? Pourquoi certains semblent-ils menaçants? Y aurait-il un conflit au sein de ce «peuple»? Pourquoi la jeune Aribal parvient-elle à les voir? Porte-t-elle la «flamme», elle aussi? Et le tableau qui se trouve chez elle, celui qui montre les dix Candélabres, pourquoi ne montre-t-il pas la belle Chryseïs, celle qui a finalement remplacé Solédango auprès de Paul lorsque celui-ci souffre d’un trop plein d’énergie… et qu’il s’enflamme!?!

 

Comme vous pouvez le constater, ce tome continue de nous intriguer… et plusieurs des questions que l’on se posait à la fin du tome #1 restent encore sans réponse! Pourtant, les personnages évoluent, ils se mettent en mode actif et cherchent à faire la lumière (excusez ce jeu de mots fort de circonstance!) sur leur situation. Paul va même jusqu'à rencontrer l’inquiétant monsieur Ambers, de qui Julien l’avait mis en garde dans le tome #1!! Mais les quelques réponses obtenues ouvrent la porte à autant de questions… pour notre plus grand bonheur!

 

De plus, cet album est particulièrement marqué par les doutes émotifs de Paul. Ses histoires de cœur se compliquent de plus en plus. Alors que la belle Chryseïs ne le laisse pas indifférent, le beau jeune homme s’interroge beaucoup sur la profondeur de sa relation avec Solédango, qu’il voit de moins en moins, mais de qui il rêve de plus en plus! Serait-ce qu’il lui manque plus qu’il n’oserait l’avouer? Serait-il en train de s’en amouracher??! Et qu’en est-il de son meilleur ami, David? Celui-ci a des réactions bien curieuses, ces derniers temps! Serait-il simplement jaloux du succès croissant de Paul… ou si l’amour aurait, ici aussi, un rôle à jouer?

 

Avec toujours autant de talent pour les mystères et les ambiances riches de mysticisme, Algésiras déploie doucement l’univers qu’elle avait commencé à nous présenter dans le premier tome. Malgré quelques petites lacunes, son dessin invite toujours autant au rêve : ses belles touches graphiques ajoutent un petit quelque chose d’envoûtant. En fait, j’en viendrais presque à croire que la chaleur sirupeuse des Candélabres est en train de me gominer le cerveau…et j’en suis fort aise! Vivement le tome #3! (À partir de 15 ans)

 

 

Plus grandes forces de cette BD :

 

  • la disparité des palettes de couleurs lorsqu’on passe d’une séquence à une autre. Les teintes changent de manière si radicale qu’on ne peut pas rater la transition! C’est judicieux et très bien fait.

 

  • le récapitulatif très détaillé, intégré au début du récit. Grâce à lui, quelqu’un qui n’aurait pas lu le tome #1 pourrait quand même s’y retrouver assez bien… Mais lisez-le quand même, c’est toujours plus intéressant!

 

  • le caractère novateur et original de l’intrigue, qui ne ressemble à aucune autre! Ce fantastique, que je qualifierais de «poétique», impose des ambiances troubles et mystérieuses, qui donnent tout son cachet à la série.

 

  • l’ambiguïté sexuelle entre Paul et Julien, puis entre David et Paul… Ces deux jeunes danseurs ont dix-huit ans et se cherchent pas mal, sexuellement parlant. C’est encore ici un sujet original, et il est traité avec intelligence, en évitant les clichés auxquels l’association «danse» et «homosexualité» pourrait nous faire penser.

 

  • le caractère très graphique du dessin, que l’on est surtout à même de constater sur les quatrièmes de couverture. Celles-ci sont splendides avec leurs airs d’Art nouveau. Elles rappellent un peu les célèbres toiles de Gustav Klimt ou celles, superbes, d’Alfons Mucha (qu’est-ce que j’ai de la culture, moi, alors! Merci, Internet!).

 

 

Ce qui m’a le plus agacé :

 

  • les quelques petites imperfections des dessins. Algésiras n’est pas une dessinatrice très précise, elle a parfois de la difficulté à établir les bonnes proportions, à tracer les lignes qu’il faut pour qu’un personnage soit tout à fait équilibré. Par exemple, à la p.8, les mollets du professeur de danse, dans la deuxième vignette, sont juste un peu trop aplatis, alors que dans la quatrième, ses cuisses sont juste un peu trop grosses et trop gonflées. Ces petites imperfections restent mineures, heureusement, et n’entachent en rien le plaisir qu’on ressent en nous immergeant dans les atmosphères feutrées qu’offrent cette série.

 

  • les «N’» oubliés!! Moi qui n’arrête pas de taper sur les doigts de mes élèves à ce sujet (P.S. : il s’agit ici d’une image, inutile d’appeler la DPJ!), qui leur répète sans cesse qu’on ne doit pas oublier le «NE» dans les phrases négatives, surtout à l’écrit, et qui leur souligne encore plus la difficulté liée aux liaisons du pronom «ON» quand il se retrouve devant un verbe qui débute avec une voyelle, je deviens un peu intransigeant quand il s’agit de textes écrits, corrigés, révisés et publiés par des professionnels! «On a pas osé.», «…on a pas pu.»,  (p.32). C’en est décourageant!

 

  • la finale, un peu faible. Cette confrontation est assez décevante : bien qu’il s’agisse d’un événement intéressant, qui ajoute un peu d’action à ce récit somme toute assez contemplatif, ce n’est pas trépidant au point que nous donner l’envie irrésistible de courir chez notre libraire pour sauter sur le tome suivant! C’est tout au plus un bon punch de milieu d’album, pas un exaltant hameçonnage de fin de tome!

 


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