#03- CHAMPIONNE DU MONDE
Scénariste(s) : Sergio SALMA
Dessinateur(s) : Sergio SALMA
Éditions : Casterman
Collection : X
Série : Nathalie
Année : 1994 Nb. pages : 48
Style(s) narratif(s) : Gags en une planche
Genre(s) : Humour, Quotidien
Appréciation : 4.5 / 6
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la Rouquine fait encore des siennes
Écrit le mercredi 01 juillet 2009 par PG Luneau
Quelle adorable rêveuse, cette Nathalie! À peu près tout le monde connaît maintenant cette petite rouquine qui ne rêve que d’une chose : allez voir ailleurs si l’herbe est plus tendre que dans sa toute petite cour, partir, escalader le Kilimandjaro ou nager autour de la Grande Barrière de corail.
Dans cet album-ci, pourtant, ses extravagants désirs de voyages se sont un peu calmés… Ce qui ne l’empêche pas, au contraire, d’en faire voir de toutes les couleurs à son pauvre petit bébé-frère, qui subit les idées folles et les maladresses de sa «grande» sœur avec une nervosité grandissante de plus en plus justifiée! En fait, elle fréquente beaucoup un nouvel ami, Victor, un jeune garçon de son âge qui est obnubilé par les records mondiaux et les épreuves olympiques. Pour ce qui est de sa maman, sa déprime commence à prendre des proportions dangereuses… ce qui ne l’empêche pas, toutefois, de persister dans son refus de garder à la maison le cochon que Nathalie a ramené d’une balade dans le quartier !?
Certains personnages entrevus dans les premiers tomes font de courtes apparitions : sa copine Stella, sa grand-mère… mais la grande nouveauté, c’est la première apparition du dynamique tonton Eugène, un motard aux allures de Gino Camaro, qui deviendra un personnage important dans les tomes suivants… et qui fait déjà des siennes, dès son arrivée!
Avec son pouvoir de me faire rire à haute voix, Nathalie est une des rares séries de gags en une planche que je recommande à tout le monde, même à ceux qui ne sont pas portés sur les BD.
Plus grandes forces de cette BD :
- les gags où le petit frère écope. Ils sont tout à fait politiquement incorrects… ce qui les rend doublement drôles!
- les couleurs en aplat, très primaires (jaune, bleu, gris), qui font simplistes mais qui cadrent tout à fait avec le style de dessin et d’humour.
- les gags visuels, sans texte, sont souvent les plus efficaces.
- elle me fait rire à voix haute.
Ce qui m’a le plus agacé :
- certains dessins sont si «jetés sur le papier» qu’ils en sont presque ratés… notamment la tronche de la mère lors de ses déprimes.
- la rapidité de lecture : on en a fini la lecture en quinze minutes!
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