#07- LES ROYAUMES
Scénariste(s) : Bill WILLINGHAM
Dessinateur(s) : Mark BUCKINGHAM, David HAHN, Lan MEDINA, Jim FERN, Shawn McMANUS, Gene HA, Joshua MIDDLETON, Inaki MIRANDA, Mike ALLRED
Éditions : Panini comics
Collection : Vertigo
Série : Fables
Année : 2005 Nb. pages : 144
Style(s) narratif(s) : Récit à suivre (Comics)
Genre(s) : Fantastique, Conte réinventé, Drame de guerre, Héros animalier
Appréciation : 4.5 / 6
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la Guerre sera, semble-t-il, une raison pour se faire mal...
Écrit le vendredi 05 août 2016 par PG Luneau
Albums lus : #07 - les Royaumes (dess. : Mark BUCKINGHAM, David HAHN & Lan MEDINA)
#08 - les Mille et une nuits (et jours) (dess. : Mark BUCKINGHAM & David HAHN, Court récit & Récit à suivre, 5/6)
#09 - les Loups (dess. : Mark BUCKINGHAM, Jim FERN & Shawn McMANUS, 2006, 168 p., Courts récits & Récit à suivre, 4,5/6)
#10 - les Fils de l'Empire (dess. Mark BUCKINGHAM, Gene HA, Joshua MIDDLETON, Inaki MIRANDA & Mike ALLRED, 2006, 96 p., Courts récits & Récit à suivre, 5/6)
Ce printemps, j'ai écouté, en rafale, la 2e saison de la télésérie américaine Il était une fois... et, bien évidemment, j'ai eu envie de replonger dans ma série de comics chouchou, tissée sur un cadre très similaire : Fables, de Bill Willingham, illustrée par Mark Buckingham et une foule de collaborateurs!!
Dans les 6 premiers tomes, l'auteur a mis en place ses personnages, son univers et les grandes lignes de son récit. On y a appris que si les héros des différents contes de fée de notre enfance vivent incognito à New York, c'est parce qu'ils ont fui leurs royaumes magiques qu'une armée d'orques et de trolls, à la solde d'un empereur aussi mystérieux qu'effrayant, avait envahis. Malgré cet exil (qui dure depuis douze siècles, déjà!!?), les soldats de l'Empereur venaient malheureusement de retrouver la trace de ces fuyards... et on sent l'inquiétude poindre chez les Fables exilés.
Le tome #7 nous entraîne pour la première fois dans les Royaumes, ces territoires fantastiques d'où sont originaires les Fables. En effet, voilà que Blue Boy, le fidèle assistant de Bigby Wolf, a décidé d'aller s'attaquer à la source du problème!! Empruntant les deux artefacts les plus puissants de tout l'inventaire des Fables (une épée vorpale et une cape d'invisibilité aux milles possibilités), il retourne dans son ancien monde magique et tente une incursion visant à détrôner le fameux Empereur en personne! Pour risquer un tel exploit en solitaire, il faut être un peu inconscient... mais il est vrai que la vie sentimentale du jeune homme est plutôt chamboulée depuis qu'il a appris que sa flamme, le Petit Chaperon rouge, n'est pas celle qu'il croyait...
Dans le recueil suivant, intitulé les Mille et une nuits (et jours), on assiste à l'arrivée, à Fableville (New York), d'une délégation débarquant tout droit d'Arabie!! C'est que les Fables doivent se trouver des alliés, s'ils veulent un jour contrattaquer et rentrer chez eux!! Mais les pourparlers entre Sinbad, représentant des Arabes, et le Prince Charmant, nouvellement élu maire de Fableville, seront teintés d'incompréhension : le choc des cultures sera difficile à surmonter!! Heureusement, Frau Totenkinder, la sorcière de la maison en bonbons, saura trouver les accommodements raisonnables nécessaires pour contrer la condescendance orientale... ;^)
Les Loups, le 9e recueil, relate les efforts de Mowgli pour retracer Bigby Wolf, à qui on veut confier une mission de la plus haute importance. Le problème, c'est que ce Grand Méchant Loup a été banni de Fableville, et que, plutôt que de se laisser cloîtrer à la Ferme des Fables, comme Blanche-Neige et leurs six petits loups garous, il a choisi l'exil! Le fils de la jungle devra parcourir le monde pour retrouver le puissant Bigby. Et trouver l'argument suffisamment inspirant pour le convaincre de rentrer au bercail et d'accepter la mission-suicide qu'on attend de lui ne sera pas évident!
Finalement, le 10e tome (les Fils de l'Empire) s'attarde principalement à la grande réunion des Méchants des Royaumes, qui se regroupent afin de fomenter un plan d'attaque visant l'anéantissement de Fableville... et de tout notre monde à nous, simples mortels!!
De manière générale, je ne vous cacherai pas que le registre des récits prend une tournure de plus en plus sombre. Les tomes #7 et 10, qui se déroulent dans les terres des Royaumes, sont particulièrement morbides : ils m'ont permis de constater à quel point j'ai une nette préférence pour les univers plus paisibles... d'où, probablement, mes a priori défavorable à l'égard des drames de guerre ou les récits post-apocalyptiques!
Bien évidemment, ces trames principales sont parcourues d'intrigues secondaires diverses : la découverte du traître qui a facilité le premier raid des Hommes de l'Empereur sur Fableville ; la difficile prise de pouvoir de Charmant, de Belle et de la Bête (qui, suite aux élections, remplacent respectivement le Roi Cole, Blanche-Neige et Bigby) ; l'acclimatation du Petit Chaperon rouge à notre monde, et son intérêt grandissant pour Gobe-Mouche ; la délicate éducation des 6 petits louveteaux de Blanche-Neige...
Et puis, il faut aussi mentionner les récits complémentaires qu'on retrouve dans les tomes #8, 9 et 10. En effet, on a droit à deux chapitres nous racontant les aventures de Jack à Hollywood (le Jack des haricots magiques!), à deux autres nous narrant la romantique histoire d'amour entre deux pantins de l'armée de l'Empereur... (qui seront transmutés en espions à Fableville!!??), à un autre qui retrace une des missions de Cendrillon et à 4 très courts récits nous présentant certains nouveaux personnages, comme Raiponce, les Trois Souris aveugles ou un porc-épic charmeur... Ces récits supplémentaires, non essentiels à la compréhension des trames principales, sont presque toujours dessinés par d'autres illustrateurs... dont plusieurs, malheureusement, ne sont pas à la hauteur de l'œuvre qu'ils servent! :^P
Par contre, pour ce qui est du scénario, je reste agréablement surpris : monsieur Willingham réussit à garder le rythme et à nous passionner, tricotant à merveille les actions d'éclat, les révélations, les moments plus intimes et les nouveaux mystères, avec, toujours, une petite touche d'humour! Jusqu'à maintenant, la qualité reste au beau fixe.
Donc, même après ces 4 numéros-ci, je suis d'avis que cette série reste un divertissement de catégorie A1, à mettre entre toutes les mains, à partir de 16 ans!
À lire aussi : mes critiques des six tomes précédents et les 4 critiques (très politisées!) de Yaneck sur ces tomes-ci.
Plus grandes forces de cette BD :
- les couvertures des recueils, et celles des différents «chapitres» correspondant aux divers fascicules de la version originale. En fait, je réitère totalement et intégralement le tout premier commentaire de ma critique du tome #6!! Allez le lire, et faites copier/coller pour ces 4 tomes-ci!! ;^) James Jean est un grand artiste! Et jetez un coup d'œil aux couvertures des chapitres 44 et 45, qui se répondent, comme en écho : génial!! ;^)
- la fabuleuse virtuosité graphique de Mark Buckingham. J'adore sa façon de changer de style de dessin, quand il raconte un flash-back, ou de jouer avec les codes graphiques, comme lorsqu'il nous présente, tout en subtilité, dans les cartouches de tête, en haut de certaines pages du tome #7, les métamorphoses animalières de Blue Boy!! C'est génial, aussi, sa façon d'utiliser les bretelles des pages, pour nous situer en un coup d'œil où on se trouve ou à qui on a affaire, chaque personnage ayant sa «bretelle» bien à lui! C'est brillant en plus d'être esthétiquement très intéressant!!
- quelques chefs d'œuvre visuels. Un de mes premiers coups de cœur va pour la double planche séparée en deux, dans le sens de la longueur, pour illustrer le passage frigorifiant de la Reine des Neiges, dans le tome #7! La pleine page illustrant la Bagdad des légendes est aussi impressionnante (tome #8), tout comme la scène de bataille, en double page, dans le 4e chapitre du tome #10. Wow!! Dans un autre ordre d'idée, j'ai bien apprécié le gag visuel récurrent que les différents illustrateurs semblent s'amuser à réitérer dès que possible : je parle de la délirante face de gobelin, avec casque sur les yeux et longue langue sortie, qu'on retrouve sur la couverture du chap. #36. Déjà, en soit, elle est tordante tant le personnage a l'air grotesque!! Mais quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai retrouvé cette même tête à la 2e page du chap. 41, puis encore dans le haut de la 15e du chap. 50 et de la 12e du chap. 54!! Décidément, cet horrible gobelin au casque démesurément trop grand pour lui est partout!! ;^D
- la richesse de plusieurs personnages. Sans contredit, ce sempiternel lubrique de Pinocchio est l'un de mes préférés!! ;^D Sa dégaine et son énergie sont littéralement magiques : elles nous le rendent sympathique d'emblée!! Et il faut avouer que les personnages qui l'entourent ne sont pas piqués des vers, principalement Geppetto et la Fée Bleue, à qui on a réservé un sort peu enviable!! :^O Une autre de mes favorites, c'est la malicieuse Frau Totenkinder (son nom voudrait dire quelque chose comme la Mort des enfants... Brrr! ;^) J'adore sa manière de décrire le prétentieux Yusuf, «qui dissimule son incompétence à grand renfort d'esbroufe et d'arrogance!». J'apprécie aussi sa façon de tout voir venir, de tout anticiper... et ses méthodes pour résoudre les problèmes, qui sont toujours très efficaces... Mais ne cacherait-elle pas des intentions secrètes?? Tout comme le Petit Chaperon Rouge, d'ailleurs, qui ne me semble pas totalement fiable : elle tourne un peu trop autour de Joël et de Gobe-Mouche! Parlons-en, d'ailleurs, de celui-là!! Avec ses airs du Shaggy de Scooby Doo, il a encore su s'attirer toute mon affection, tant par sa relation équivoque avec le Petit Chaperon rouge que par le mystère de sa transformation, au début du tome #10!! Qu'en est-il, exactement?? ;^) Parmi les méchants, j'avoue que la forte personnalité de Hansel, en terrible inquisiteur, et le récit de sa conversion à l'ultracatholicisme m'ont grandement impressionné : que voilà un personnage plus qu'intéressant qu'il faudra tenir à l'œil! :^0
- plein de nouvelles connaissances, en vocabulaire ou en culture américaine!! Par exemple, je sais maintenant ce que sont des cadors, des sarouels, un éfrit, un ghota et une Mini-Nuke. J'ai aussi appris ce qu'était Gunga Din, qui était Hoffa et où se situent Lugoj et Timisoara. Encore une fois : qui disait que la BD est une sous-littérature qui abêtit? ;^P
- les belles réflexions que l'auteur parvient à intégrer aux propos de ses personnages. Des thèmes importants comme le pouvoir et la tyrannie, la diplomatie et la politique, sont débattus de manière plus ou moins directe. De même, tout l'album #8 nous offre une belle critique des confrontations des mondes orientaux et occidentaux. Encore une preuve des richesses que la BD peut véhiculer! ;^)
- les super-plans de Fableville et des territoires de la Ferme, à la fin du tome #9! Enfin, on va pouvoir avoir un aperçu plus global de ce qui se passe, et mettre les choses en relation les unes par rapport aux autres! Merci pour ce beau cadeau! ;^) C'est d'ailleurs dans ce tome qu'on apprend l'existence de la tige secrète de haricot magique, et du village arboricole de Courteville, exclusivement réservé aux Lilliputiens! ;^)
- un grand nombre de nouveaux personnages... et le retour de quelques-uns, qu'on avait peu vus! J'ai bien aimé découvrir la minuscule Jill (qui accompagne Jack... Jack and Jill went up the hill !... ;^), le séduisant Sinbad, la belle Raiponce (qui cherche la réponse à ses problèmes capillaires - excusez-la, elle était trop tentante! ;^), messire Rodney Greenwood (qui a reçu un délirant cours de romantisme et de sexualité de la part... d'un gobelin!!? ;^D), Joël le corbeau-coiffeur, l'ignominieux Roi des Nomes et Hansel, l'inquiétant ambassadeur-inquisiteur!! J'ai aussi adoré les Trois Petites Souris blanches, vicelardes et idiotes à souhait : elles avaient tout ce qu'il fallait pour qu'on puisse les adorer instantanément!! ;^) Et puis, on apprend même à connaître un peu plus les 6 (ou 7??!) rejetons de Blanche-Neige et de Bigby.
- plusieurs moments forts qui relancent le récit. La découverte de la véritable identité de l'Adversaire, par exemple, demeure un point tournant important... mais c'est loin d'être le seul!! Je pense, entre autres, à l'entourloupe du roi Cole pour éviter l'esclavagisme à Fableville ou à celle de Frau Totenkinder pour contrer les plans de l'ambitieux Yusuf! Je pense aussi à l'explosive mission de Bigby aux Royaumes, ainsi qu'au splendide mariage entre... mais je vous laisse découvrir qui : c'est cucul, mais si bucolique!! Puis, avec le plan d'attaque des chefs de l'Empire, on passe à un tout autre registre : loin d'être champêtre, c'est plutôt parce qu'il est totalement cataclysmique qu'il marque les esprits, celui-là!! :^0
- l'humour, toujours un peu présent. Le tome #8, par exemple, regorge de perles quand les membres de la délégation arabe tentent de parler en anglais, surtout la belle Safiya («Comment grimper vous ce beau périscope?» ;^)... J'ai bien ri en entendant les généraux des armées de l'Empereur demander à leurs subalternes de découper leurs ennemis tombés au combat pour nourrir leurs alliés gobelins!... Ou quand les futurs Greenwood, alors pantins de bois, tentent d'expérimenter leur tout premier baiser... avec leurs lèvres de bois!! Le Vent du nord qui lit le Vent dans les Saules, c'est un beau clin d'œil, aussi, non??! ;^)
- les 4 mini-contes du tome #10. De seulement 3 planches chacun, ce ne sont que des prétextes pour présenter des personnages secondaires sympathiques... mais ils sont mieux dessinés que les chapitres complémentaires avec Jack ou les Greenwood!! Bravo à leurs illustrateurs qui, malheureusement, ne sont pas spécifiquement identifiés!! :^(
Ce qui m'a le plus agacé :
- l'absence de pagination, encore elle!!
- la traduction du titre du chapitre #39, dans le tome #7 : Meanwhile est devenu Ailleurs. ??!! Il y a une certaine perte de sens, il me semble, non? :^(
- quelques petites incohérences dans les illustrations de couverture. Manifestement, la version française des compilations ne respecte pas les mêmes regroupements de fascicules que la version originale. Du coup, les illustrations de James Jean, sur les couvertures, ne correspondent plus tout à fait au contenu des tomes qu'elles desservent!! Par exemple, on peut voir Jack à Hollywood, au dos du tome #7... ce qui ne nous est raconté, en français, que dans le tome #8! De même, la couverture du tome #8 nous montre une jolie marionnette à fil... qui n'apparaîtra qu'au début du tome #9.
- la pauvreté relative des dessins des récits complémentaires. Les deux chapitres avec Jack du Haricot, et les deux racontant la romance entre deux pantins désirant vivre l'amour n'ont pas été illustrés par monsieur Buckingham, loin s'en faut!! Malheureusement, il demeure difficile d'en identifier les illustrateurs avec certitude, car les crédits sont listés globalement, en début d'album. Chose certaine, c'est que ces deux artistes n'ont pas réussi à me séduire. Celui qui s'est occupé de Jack (ça semble être David Hahn) manque grandement de fini : ses véhicules sont trop carrés, ses décors sont plutôt vides et son style est loin d'avoir l'air abouti... Au point que j'ai retranché un demi-point à ma note globale de l'album à cause de ça!! :^P Pour ce qui est de l'illustrateur de la Ballade de Rodney et June, il me semble plus être un bon dessinateur amateur qu'un vrai professionnel. Si son dessin est plus fouillé, plus minutieux que celui de l'autre (sa façon de dessiner les jointures en bois de ses pantins est assez impressionnante, par exemple), il reste que ses traits manquent de fermeté. C'est un peu décevant...
- la typographie du témoignage de Charlene Speek, dans le chap. 34. Elle est TOTALEMENT illisible!! Encore heureux qu'on ne la retrouve que dans les encadrés narratifs... mais ils sont nombreux! :^( Parlant de typo, merci d'en avoir utilisée une qui soit lisible ET originale pour transcrire les paroles des Arabes, dans le tome #9. Ça, c'est gentil!!
- quelques incongruités graphiques. D'abord, le pauvre Bigby souffre du syndrôme de Hulk, celui qui veut que tout le linge d'une personne qui triple instantanément de grosseur se déchiquète... sauf ses pantalons, qui s'avèrent TOUJOURS d'une incroyable extensibilité! Totalement ridicule!! :^( Puis, je me dois de souligner les proportions souvent boiteuses des enfants de Blanche-Neige, comme si les dessinateurs peinaient à reproduire des enfants ayant une tête proportionnelle au reste de leur corps!! Finalement, le grand écart de Mowgli, au début de son combat contre les loups (chap. #48, 13e p.), est le contrexemple parfait d'une posture anatomique crédible : l'enfant-loup semble avoir le tronc torsadé à plus de 90 degrés!! Il y a quelque chose qui cloche au niveau du bassin, c'est clair!! :^0
- quelques impairs scénaristiques. Commençons par un plus ou moins évident. J'ai déjà précisé que j'ai adoré le subterfuge employé par Frau Totenkinder pour parvenir à enfirouaper le fameux Yusuf. C'était génialement grandiose... mais avouez que ça manque un peu de crédibilité!? Une fois le plan trouvé, encore fallait-il le mettre en place! Quand l'a-t-elle fait? Comment a-t-elle pu s'approcher du fakir? Et l'atteindre pour l'envouter? Elle a de grands pouvoirs, mais ça m'a tout de même semblé un peu trop facile et rapide... Un deuxième? Le titre du chapitre #45 : Acte de guerre. Pourquoi un tel titre? Non seulement la guerre est parfaitement évitée, mais le roi Cole est nommé ambassadeur à Bagdad! Je ne vois pas à quoi le titre fait référence! Finalement, passons à l'épisode bucolico-romantique où Blanche-Neige retrouve Bigby, dans les montagnes. On constate rapidement que c'est une totale surprise pour la belle princesse... mais comment se fait-il, alors, que les documents qu'elle TENAIT à montrer au Grand Loup, avant qu'il ne revoie ses enfants, se trouvaient JUSTEMENT cachés dans une grotte, à deux pas de ce lieu secret de rencontre?? Ce «hasard» est vraiment tiré par les cheveux! Un scénariste de la trempe de monsieur Willingham aurait dû s'y prendre autrement... et m'éviter de décrocher comme je l'ai fait en lisant ce passage un peu guimauve!!
- une coquille, dans le bas de la 20e page du chapitre 44. Quand Yusuf juge que le génie «doit avoir accompli SES DEUX premières missions», il veut sans doute dire «SA PREMIÈRE mission», puisque le roi Cole est directement en face de lui et que celui-ci est nommément concerné par la prétendue deuxième mission! Erreur de traduction ou confusion de scénariste?? J'aurais besoin de la version originale pour le savoir!! ;^)
- la couverture du chapitre #47, qu'on ne retrouve, reprise en tout ou en partie, nulle part dans le volume #9, si ce n'est en toute petite mortaise, sur le rabat de la couverture! Toutes les autres couvertures sont toujours ET en mortaise sur le rabat, ET reproduites en pleine page, juste avant le début du chapitre concerné. Sinon, on en reproduit à tout le moins de grandes parties sur la page de titre ou autour de la table des matières. Ça nous permet d'apprécier pour la peine le minutieux travail de James Jean. Mais pour la #47, rien! Nada! C'est triste! :^(
- la couverture décidément trop morbide du tome #10. Elle est déprimante au cube, tout à fait à l'image du contenu du bouquin!! :^( Heureusement que ce tome nous présente plein de nouveaux personnages et de mystères intéressants!! Ça m'a permis de quand même accorder une bonne note à l'ensemble!!
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